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Un peu d'Histoire






  
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Archers en Brigandine
L’histoire de France est riche en événements militaires. Celle de l’archerie y est directement liée.

Histoire de l'Archerie

L’hégémonie de l’Archerie

Elle commence lors des batailles de Crécy et de Poitiers durant lesquelles la cavalerie féodale subit de durs revers face aux anglais. Ces derniers, bien inférieurs en nombre, ont user de leurs archers comme d'une herse vivante et ces soldats, légèrement vêtus, ont arrêté les masses d'hommes et de chevaux bardés de fer.

En 1260, Saint louis publit une ordonnance par laquelle chacun est "requis à prendre exercice au noble jeu de l'arc plutôt que de fréquenter d'autres jeux dissolus" (la pratique de jeux tels que les billes, les quilles ou les jeux de table est d'ailleurs punis d’une amende de 40 Sous) et devient lui-même membre d'une Confrérie.

Charles V, dès le début de son règne, s'applique à développer les Sociétés d'archers et d'arbalétriers. Il officialise en 1367, à Sens, des "Serments" en instaurant les "Compagnies d'archers". Ces dernières sont des Confréries placées sous le patronage de Saint Sébastien et Sainte Christine.

Durant la période de guerre civile qui suit la guerre de 100 ans, les Anglais, les Bourguignons, les Bretons et les Normands s'opposent à Louis XI. Lors de batailles qui en découlent, les "francs-archers" sont remarqués. Le roi décide alors d’imposer aux paroisses la création et l'entretien d'un nombre croissant de Compagnies.

Au sein des Compagnie de francs-archers, on trouve des Vougiers, des Lanciers, des Archers et des Arbalétriers, selon les talents de chacun. Cette organisation en fait de véritables institutions militaires. La performance de chaque homme est signe de distinction au sein de la compagnie. Les meilleurs portent la "brigandine" (armure légère faite de plaques métalliques rivées) alors que les autres se contentent d'un "jaque" (veste de cuir).
 
L'archerie tombe dans l'oubli

Durant la période 1480-1484, les Compagnies de francs archers déclinent car les villes trouvent leur entretien trop coûteux. A la fin des affrontements contre les Bourguignons, les Suisses et les Allemands, et alors que la paix est revenue, ces coûts et le souvenir de comportements répréhensibles en temps de guerre (exigences démesurées, "emprunt" de bétail,...) font déconsidérer les francs- archers. On oublit bien trop vite que ces hommes ont contribué pour une grande part à l'établissement et au maintien de la nation Française à une époque où celle-ci était déchirée entre Anglais, Suisses et Allemands sans oublier les rivalités entre les familles Bourbons, Valois, Bourguignonne et autres cousinages.

Vers une archerie moins militaire.

Néanmoins, les Compagnies vont réapparaître quelques années plus tard, en moindre nombre mais avec une meilleure solde. Le 7 mai 1581, le roi Louis XI confirme les exemptions d'impôts des francs-archers. Dans les années 1730, on retrouve de nouvelles traces du tir à l’arc. Perdant son caractère militaire, il poursuit pacifiquement son existence jusqu'à la révolution à la suite de laquelle de nombreuses Compagnies sont dissoutes. Par décret, la Convention supprime les Compagnies d'archers, d'arbalétriers et d'arquebusiers, considérées comme royalistes.